PNA Odonates

Au niveau européen, il existe d’assez nombreux ouvrages permettant d’identifier les libellules de France. Sans en passer la totalité en revue, nous en retiendrons ici deux qui méritent toute l’attention du naturaliste souhaitant s’essayer à l’identification des odonates tout comme de l’odonatologue déjà expérimenté :

Dijkstra K.-D. B., 2007. Guide des Libellules de France et d'Europe. Traduction et adaptation française Phillipe Jourde. Editions Delachaux et Niestlé, Neuchatel-Paris : 320 pp.

Hentz J.-L., Deliry C. & Bernier C., 2011. Libellules de France, Guide photographique des imagos de France métropolitaine. Edité par Gard Nature et le Groupe Sympetrum (GRPLS) : 195 pp.

Les deux ouvrages ont un format leur permettant d’être facilement emportés sur le terrain, en particulier le deuxième qui peut même être glissé dans une poche de veste ou de jean. Par contre, le premier est de loin le plus complet des deux, avec les caractères des deux sexes précisément décrits et illustrés pour chacune des espèces présente en France et même au-delà, de même qu’un aperçu de leur répartition générale et de leur écologie. Ils se complètent très bien et sont largement suffisant pour déterminer les imagos de toutes les espèces de Basse-Normandie.

Ces deux ouvrages sont aisés à se procurer via les sites internet des éditeurs :

A l’instar des imagos, deux ouvrages suffisent à identifier la majeure partie des exuvies des odonates de France (sachant qu’une petite partie des espèces, telles que les Coenagrionidae, certains Sympetrum et certains Gomphus peuvent demeurer difficiles voire impossibles à identifier même avec ces documents) :

Doucet G., 2011. Clé de détermination des exuvies des Odonates de France. 2^ème édition revue, corrigée et augmentée. Société française d’Odonatologie, Bois-d’Arcy : 68 pp.

Heidemann H. & Seidenbuch R., 2002. Larves et exuvies des libellules de France et d’Allemagne (sauf la Corse). Société française d’Odonatologie, Bois-d’Arcy : 415 pp.

Le premier est de loin le plus pratique car les clés sont simples à utiliser et abondamment illustrées ; il est idéal pour se livrer à l’exercice de l’identification des exuvies. Par contre, dans certains cas, le second peut donner des éléments morphologiques supplémentaires qui complèteront l’ouvrage de Doucet (2011) pour affiner les déterminations, ainsi que de précieux éléments écologiques sur les habitats larvaires.